Le phénomène touche cette région du continent, notamment des pays tels que la Guinée, le Libéria, la Sierra leone ou encore la Côte d’Ivoire où la pêche illicite, non déclarée et non réglementée représente entre un tiers et la moitié des prises, soit un manque à gagner évalué en 2014 à 1,3 milliard de dollars par an.
Le Liberia a ainsi annoncé lundi que trois navires ont été arraisonnés pour pêche illégale lors d’une patrouille conjointe de l’armée et d’une ONG écologiste menée sur son territoire maritime.
Avec 38 pays sur 54 ayant une frontière maritime, les enjeux maritimes sont une priorité pour le continent, et plus particulièrement dans le golfe de Guinée, où 40 % du poisson pêché l’est de façon illégale.
En outre selon les organisations internationales, cette activité nuit gravement à l’environnement et aux conditions d’existence des populations, en particulier des femmes, très présentes dans le traitement du poisson.
Pour rappel, pour endiguer ce fléau et bien d’autres, les chefs d’État de l’UA ont adopté l’année passée lors d’un sommet au Togo, une “charte africaine sur la sûreté et la sécurité maritime et le développement.”